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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 14:37

Science-Fiction.

Version publiée en 1995,

aux éditions Folio.

313 pages.

 

Paris 2052. Dans une France où la Ville prospère, où le Progrès de l'homme éclate, où l'électricité, devenue indispensable, a même remplacé l'agriculture, tout semble possible et l'Homme n'a même plus peur de la mort. Pourtant, après une formidable panne électrique, la ville est brusquement plongée dans le chaos.
Un panique effroyable prend les Parisiens, laissant les hommes en proie à leurs instincts les plus primaires: égoïsme, folie, pillages, tuerie, barbarie...


ravage

 

«Le sourire appartient aux enfants et aux hommes qui leur ressemblent., Pour ceux dont l'esprit est occupé de choses d'importance, sourire est du temps perdu.»

 

J'étais très curieuse de découvrir l'auteur, notamment grâce à Mélisende qui doit être sa plus grande fan ! =)

Elle en parle avec tellement d'admiration que j'avais très envie de me faire mon propre avis.

 

Le style de Barjavel est simple mais travaillé : l'écriture est fluide, agréable mais l'histoire n'est pas bâclée. Il sait s'exprimer avec des phrases simples pour nous décrire des notions ou des idées assez compliquées et abstraites. En effet, l'histoire se passe en 2052, le progrès a créé beaucoup beaucoup de nouvelles machines, de nouveaux matériaux, etc. Et sans vraiment passer des pages sur ces nouvelles technologies, on arrive à se faire une idée de ce qu'est le monde qu'il a inventé.

J'ai aussi été très surprise par l'anticipation de l'auteur : le livre a été écrit en 1943 et parle du monde en 2052, soit à peu près un siècle plus tard... Barjavel a su assez bien percevoir ce que le progrès était capable de nous apporter, et même si je pense (et j'espère!) que le monde ne sera pas comme ça, il n'est pas tombé trop loin de cette course aux nouvelles technologies que l'on connaît aujourd'hui.

 

Du côté des personnages, j'ai été un peu moins conquise malheureusement. Je suis restée assez éloignée des quelques personnages de ce roman car ils m'ont semblé un peu trop cliché de l'époque de ce roman... Les hommes sont forts et héroïques tandis que les femmes sont relayées au second plan.

C'est pour cela que l'histoire ne sera pas un coup de coeur... A partir de ce constat, le destin de François, LE personnage principal, est prévisible dès le début malgré tous les rebondissements et la violence que l'on croise au fil des pages...

 

De même pour la fin du roman, que j'ai trouvé très exagérée et peu crédible... Je ne vais pas tout dévoiler parce que c'est tellement surprenant que ça en deviendrait presque un spoiler mais l'idée de la fin au niveau du « redémarrage » du monde est bien trouvée et très intéressante !

 

 

En bref, une très belle découverte de par l'auteur, malheureusement une histoire assez clichée et des rebondissements très théâtraux, surtout sur la fin...

 

 

Snow, Luna et Mélisende bien sûr (!) l'ont également lu.


http://www.livraddict.com/images/logo_liv.jpg

 

J'ai lu ce livre pour le challenge Lire en thème #5 : les univers post-apocalyptiques.

 

http://img15.hostingpics.net/thumbs/mini_882814lireenthme5.jpg

 

Pour aller plus loin : La découverte de l'auteur m'a donné très envie de continuer... J'ai déjà repéré L'enchanteur et Une rose au paradis.

 

 

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 08:00

Thriller contemporain.

Version publiée en 2010,

aux éditions Michel Lafon.

400 pages.

 

A la mort de sa tante préférée, Julie ne reçoit pour héritage qu'une mystérieuse clef, accompagnée de l'adresse d'une banque à Sienne.
Elle s'envole aussitôt pour l'Italie et y trouve une liasse de papiers jaunis relatant les amours d'un jeune homme prénommé Roméo avec celle qui est sans doute son ancêtre, la belle Juliette Tolomei.
La Juliette de Shakespeare.
Alors que Julie déchiffre les parchemins, elle comprend que la sinistre malédiction prononcée six siècles plus tôt plane encore sur sa famille... Pourra-t-elle échapper au danger qui la guette à vouloir ainsi découvrir son destin ?

 

Juliette

 

«Parce que l'oeil d'un artiste répugne à voir une blanche colombe folâtrer avec des corbeaux.»

p.91

 

Ce livre moisit dans ma PAL depuis plus d'un an...

J'avais été attirée par la couverture sublime et par la promesse d'une ré-écriture de Roméo et Juliette (que je n'ai jamais lu...).


Les chapitres alternent entre notre époque où Julie Jacobs apprend la mort de sa grand-mère et découvre l'étrange héritage qu'elle lui a légué et l'époque des véritables Roméo et Juliette en 1340. Une note de l'auteur en fin de ce roman précise que la plupart des informations historiques du livre sont vérifiées et même si Anne Fortier a romancé quelques petits passages, elle a tenté de coller au plus près des faits qui se seraient passés au XIVème siècle.

Cette découverte de la plus célèbre histoire d'amour a donc été une réelle surprise et j'ai été conquise par ces deux amoureux qui ne pourront jamais se retrouver tous les deux !

Malheureusement, il m'a manqué un petit quelque chose. J'ai trouvé que ce roman manquait assez d'action (surtout au début) et même si la lecture reste fluide, les évènements semblent s'enchaîner lentement, le suspense n'est pas vraiment haletant...

J'ai même été plus impatiente de connaître le dénouement des Roméo et Juliette de 1340 que celui des personnages actuels. Ce manque d'intérêt est dû au fait que l'intrigue est uniquement narrée du point de vue de Julie, nous n'avons aucun renseignements sur le but des ennemis (ni sur leurs réelles identités d'ailleurs...).

 

Les personnages sont cependant plutôt attachants, même si j'ai toujours autant de mal avec les héroïnes qui se prennent pour des super héros et croient qu'elles peuvent y arriver toute seule...

Mais les personnages du XIVème siècle sont vraiment très touchants et m'ont paradoxalement paru moins lointains que ceux de notre époque (cherchez l'erreur!).

 

Malgré tout, l'histoire est originale : le fond traitant de la malédiction des amants et la réelle origine de ce grand classique shakespearien sont relativement intéressants... Malheureusement, l'auteure s'enlise un peu à cause d'un grand nombre de personnages qui m'a paru inutile et qui complique l'intrigue plus qu'il ne l'étoffe.

 

En bref, une découverte originale et surprenante de Roméo et Juliette malgré une partie contemporaine peut-être trop travaillée et enrichie par l'auteur qui encombre le lecteur au lieu de l'entraîner au coeur de l'histoire...

 

Paikanne, Amethyst, L'irrégulière et Plume l'ont également lu.


http://www.livraddict.com/images/logo_liv.jpg

 

Pour aller plus loin : Vu que j'ai préféré les Roméo et Juliette originaux, j'ai bien envie de découvrir la version mythique de Shakespeare...

 

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 18:14

Classique.

Version publiée en 2007,

aux éditions Pocket (Classiques).

314 pages.

 

L'histoire d'un enfant, sensible et pauvre (Daudet lui-même), qui ne parviendra jamais à devenir tout à fait un homme. La vraie enfance d'abord "dans une ville du Languedoc où l'on trouve, comme dans toutes les villes du Midi, beaucoup de soleil, pas mal de poussière, un couvent de carmélites et deux ou trois monuments romains". Puis le collège, l'affreux collège, où le Petit Chose, d'abord martyrisé comme élève par ses camarades plus riches, exercera ensuite "l'horrible métier de pion". Où s'enfuir, sinon à Paris, avec ses repas à deux sous et de beaux yeux noirs qui brillent au fond d'une boutique ?


Le petit chose

 

J'ai acheté ce livre il y a environ un an je pense à l'époque où je voulais me remettre un peu aux classiques... Il aura fallu un an mais je m'y suis enfin mise et j'en ressors mitigée. J'avoue qu'enchaîner Alphonse Daudet après Maxime Chattam n'est peut-être pas une bonne idée mais sans s'ennuyer, Le petit chose ne m'a pas conquise !

 

Ce premier roman d'Alphonse Daudet est un roman d'échecs : dès les premiers chapitres la famille Eyssette, dont Daniel le narrateur est le fils cadet, fait faillite en Provence et déménage à Lyon pour essayer de reconstruire le foyer... Et c'est cette idée de reconstruction qui est le thème principal de ces 315 pages.

On va donc suivre la famille Eyssette et plus particulièrement Daniel, surnommé Le petit chose à cause de sa petite taille et de son allure frêle puis Jacques, son frère dans leur quête d'argent.

La vie de Daniel sera une suite de mauvais choix et de mauvaises rencontres qui poussera son frère Jacques à tomber dans la pauvreté avec lui.

 

Les personnages sont très attachants : on sent bien que Jacques et la mère Eyssette font tout leur possible pour redevenir une famille unie et riche (ou en tout cas moins dans la misère!). Malheureusement, je me suis plus attachée à eux deux qu'à Daniel, sensé être le personnage principal. En effet, Alphonse Daudet a choisi une narration assez particulière qui alterne entre le « je » et le « il ». Ce parti pris est original mais on s'éloigne un peu de Daniel. Cependant, le style est parfait, on ressent le dédoublement de personnalité de Daniel qui redevient le petit chose lorsqu'il a honte et qu'il n'assume pas ses actes. L'auteur nous dépeint donc un personnage adulte dans l'âge mais parfois toujours enfant dans ses choix. Finalement il n'évolue pas beaucoup par rapport aux autres personnages rencontrés tout au long du roman : on le suit sur une petite vingtaine d'années je pense mais pourtant l'image de l'enfant reste présente.

 

La fin laisse présager un début de bonheur même si ses mauvaises passes ont eu raison de son frère et des quelques économies qu'il avait réussi à récupérer en travaillant dur. Cependant, la morale de l'auteur est claire et simple : les rêves d'enfants restent des rêves et vouloir les réaliser n'amène finalement que des désillusions...

 

Bref, un classique à lire bien sûr, avec une morale bien amenée par Alphonse Daudet et ses personnages attachants et vrais. Cependant, l'action m'a un peu manqué... à ne pas lire (comme moi) après un thriller haletant ! =)

 

Cette chronique est peu courte, j'en suis désolée, mais j'ai vraiment eu du mal à enchaîner... mon avis s'en ressent forcément.

 

 

 

Cette lecture est comptabilisée dans le challenge «Le tour des genres en 365 jours» pour la catégorie Classique.

challenge

 


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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 14:43

Classique.

Version publiée en 2010,

aux éditions Pocket,

collection à 1,50€.

103 pages, l'acheter ici ou ici.

 

 

Bientôt, sa tête roulera dans la sciure. Jugé, emprisonné, enchaîné, il attend dans l'épouvante. Sa grâce lui a été refusé. « J'ai peur » - et notre peur grandit avec la sienne. L’aumônier viendra, puis les assistants du bourreau. Il montera dans la charrette, traversera la foule hideuse buveuse de sang. Au bout de la marche au supplice, l'apparition de la guillotine, et l'échelle qui mène à l'échafaud. On dit qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, mais qui le sait ?

On ne sait rien de cet homme que la justice va assassiner, sinon qu'il est trop jeune pour mourir. Avec lui, nous vivons ce cauchemar, cette absurdité horrifiante de la peine capitale que personne avant Victor Hugo n'avait songé à dénoncer.


Le dernier jour d'un condamné

 

« Les hommes sont tous condamnés à mort avec des sursis indéfinis ».

p. 22

 

Ce livre est une critique de l'époque par Victor Hugo, il dénonce la peine de mort par ce texte, que bien d'autres reprendront par la suite (Jaurès, Camus, etc.).

 

Ce livre est très court et se lit donc très vite, ce qui ici, est pour moi un petit inconvénient : on n'a pas le temps de s'attacher au personnage, ni de s'imprégner de la situation qu'Hugo nous dépeint. Les six semaines d'attente entre la condamnation et l’exécution sont expédiées en une centaine de pages.

 

L'action n'est pas vraiment le maître mot de cette nouvelle, on suit plutôt le fil des pensées du personnage principal, comme un long monologue. Le décor, les autres personnages et les évènements sont exprimés de son point de vue et ferme un peu la vision des choses.

Le mystère est entier sur la personnalité du condamné, on sait juste qu'il a une femme et une petite fille de 4ans qu'on croisera en fin de lecture. Idem pour le crime commis, on suppose que l'homme a commis un meurtre mais on n'en saura pas plus... C'est un peu dommage, je pense que même un simple paragraphe sur le pourquoi du comment aurait peut-être aidé à la compréhension de la situation et à l'empathie que l'on est sensé ressentir pour lui.

J'ai assez de mal à m'impliquer dans un roman, j'esquisse parfois un sourire mais je ne ris jamais à gorge déployée, de même pour le sentiment inverse : je n'ai jamais pleuré en lisant. Le manque d'information m'a donc un peu déçue, surtout venant de cet auteur, habitué du style aux longues descriptions (comme Zola, Maupassant, etc.).

 

Le fond, lui est plutôt intéressant, le débat « Pour ou contre la peine de mort » est toujours d'actualité et je pense, le restera un bon moment encore. Je ne me lancerais pas sur ce sujet, j'ai une opinion un peu mitigée, et je sais que cette discussion peut vite s'envenimer (m'enfin, si vous voulez en parler, je ne suis pas contre non plus, mais plutôt en discussion privée...). Cependant, je suis encore un peu déçue par ce côté là, puisque je trouve que Victor Hugo se sert un peu trop du monologue pour faire de cette nouvelle une victimisation du condamné (alors que rappelons-le tout de même, c'est lui qui a fait une bêtise!). Mais il se rattrape assez bien sur la partie où il parle du peuple, il montre bien le spectacle que cela représente pour les centaines de personnes qui s'amassent sur la place de la Grève, devant l'échafaud (ce qu'il réussit très bien également dans Notre Dame de Paris, lorsqu'on découvre Quasimodo à la Fête des Fous).

 

Bref, pour moi ce n'est pas le meilleur écrit de Victor Hugo qui, ici, prend un peu trop partie pour en faire un vrai roman. A lire donc comme une critique romancée et non comme un roman classique.

 

 

Livre4Ever et Mina l'ont également lu.

 

 

Cette lecture s'inscrit dans le challenge Tour des Genres en 365 jours pour le genre « Classique », ainsi que pour le challenge Un mot, des titres de Calypso pour la session « Jour ».

challenge Challenge Un mot, des titres

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 11:13

Historique.

Version publiée en 1978,

aux éditions Presses de la Cité,

collection Presses Pocket.

398 pages, l'acheter ici ou ici.

 

 

Au lendemain du débarquement de juin 1944, les différents services de police et de sécurité du Reich – pour une fois d'accord – estiment que la masse impressionnante des détenus des prisons de France ne doit en aucun cas grossir les effectifs des Forces Alliées d'invasion ou de la Résistance, mais au contraire participer dans les camps de concentration à l'effort de guerre allemand. Rassemblés dans le centre de triage de Compiègne, ces prisonniers alimentent les derniers grands convois de la déportation.

Le 2 juillet 1944, ils sont plus de 2000 entassés dans les wagons à bestiaux du train 7909. Cent hommes par wagon. La température extérieure est de 34 degrés. Les gardiens, irrités par un sabotage de voie et un déraillement de locomotive, interdisent le ravitaillement en eau. Les déportés sombrent dans la folie... des bagarres éclatent... Le 5 juillet, sur le quai de débarquement de Dachau sont alignés plus de 500 cadavres de « voyageurs ».

 

 

le train de la mort

 

 

« Arbeit macht frei ».

p. 337

 

 

J'ai acheté ce livre lors d'une bourse aux livres en novembre dernier.

 

Ce livre traite de la 2nde Guerre Mondiale et précisément du convoi de prisonniers allemands du 2 au 5 juillet 1944.

Cette guerre m'intéresse beaucoup depuis que je l'ai étudié au collège et particulièrement tout ce qui touche au nazisme et à la déportation, j'ai « besoin » de regarder tous les reportages et de lire tous les témoignages que je peux trouver... C'est comme une obsession (c'est bon, vous pouvez me prendre pour une folle maintenant!), je trouve cette période et tous ce qui a pu se passer tellement horrible que je n'arrive pas à décoller mes yeux d'un livre ou d'un film parlant de ces évènements.

J'ai commencé ce livre la semaine dernière mais je ne l'ai réellement lu qu'en 2 ou 3 jours (et encore en m'obligeant à fermer le livre pour aller me coucher) mais pour toute personne normale, je pense que ce livre n'est pas à lire d'un trait, mais plutôt par petites touches de temps en temps...

 

En effet, Christian Bernadac a construit ce livre à partir de témoignages d'anciens déportés de ce « Train de la Mort » qu'il a pu retrouvé. On suit donc ce convoi du départ à Compiègnes jusqu'à l'arrivée au camp de Dachau, jour par jour, presque minute par minute, grâce au recoupement de différents prisonniers dispersés dans les nombreux wagons qui le composait.

On découvre alors toute l'horreur, la folie et le désespoir, toutes les choses affreuses qui ont pu se passer dans chaque wagon parfois (voire même très souvent en fait) au su et au vu des S.S. qui surveillait le train.

Les survivants nous relatent tellement précisément après plus de 25 ans (la plupart des manuscrits sont datés de 1970) tout ce qu'ils ont vécu et enduré pendant ces 4 jours : l'entassement dans les wagons (ils seront plus de 100 par wagons qui sont prévus à la base pour « 8 chevaux en long »), l'air raréfié de minute en minute, la chaleur de ce mois de juillet qui a enregistré des pics à 34°C (je vous laisse imaginer la chaleur dans les wagons métalliques...), la folie qui s'empare des plus faibles, le sang, la soif, les morts et j'en passe...

En fait, maintenant que j'écris cette chronique j'en ai mal au ventre et je me demande comment j'ai pu enchaîné tout ça en si peu de temps.

Malgré tout cela, on découvre aussi que les passagers de cet horrible voyage ont fait preuve de beaucoup de courage évidemment mais aussi d'amitié, de beaucoup de calme pour certains (et franchement, je ne sais pas comment ils ont pu rester aussi calme et aussi pragmatique dans des moments comme ça) et pour les survivants du convoi mais également du camp, de la solidarité avec ceux qui n'ont pas résisté à l'Horreur et qui ont, coûte que coûte, essayer de retrouver les familles des disparus pour leur rendre les effets ou au moins une lettre de l'être cher...

 

Bref, je pense que vous l'aurez compris, c'est une « belle » lecture pour moi si je peux dire ça, mais je pense très éprouvante pour ceux qui ne sont pas obsédés par cette période et par cette horreur... Une lecture marquante et qui fait redescendre sur Terre !

 

 

Cette lecture compte dans le Challenge Le tour des Genres en 365 jours pour le genre "Historique".

challenge

 

Vous l'avez lu ? ou pas ? Laissez vos impressions !

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 09:04

Thriller.

Version publié en 2011,

aux éditions du Livre de Poche.

628 pages, vendu 8.50€.

 

Jeanne Korowa n'a fait qu'une erreur. Elle cherchait le tueur dans la forêt. C'était la forêt qui était le tueur. Comme l'enfant sauvage au fond de l'Homme.

 

La Foret des Manes

 

"Méfiez-vous des apparences, sourit la soeur. Surtout quand elles sont toutes nues..."

p.266

 

J'ai acheté ce livre en automne 2011.

 

 

J'avais vraiment envie de découvrir cet auteur qui m'attire beaucoup par le thème de tous ses romans : le Mal.    

 

Tout est là pour faire de ce roman un coup de coeur : un personnage principal avec ses défauts et ses soucis, à fleur de peau, des meurtres horribles et gores comme je les aime, un fond historique très intéressant et surtout bien fouillé par l'auteur, le suspense croissant au fil des pages et un coupable impossible à deviner... Du Grangé comme on a l'habitude d'en lire ou du moins d'en entendre parler !

Ce qui me plaît aussi beaucoup, c'est que ces romans sont vraiment ancrés dans l'actualité : ici, le roman est sorti en 2009, l'auteur évoque les problèmes de société, Sarkozy, la mort de 2 jeunes dans un transformateur électrique en 2007 (Clichy sous bois),...

 

Cependant, j'ai trouvé que les 2 parties du roman étaient un peu trop distinctes l'une de l'autre : on part de Paris, du quotidien d'une juge pour atterrir en Amérique du Sud... Certes on est dépaysé mais un peu trop à mon goût, et même si ce voyage est réellement nécessaire au déroulement du roman, je pense que l'atterrissage aurait pu être un peu moins direct. 

Un autre point décevant pour moi, et qui ne le sera surement pas pour tout le monde, le choix du personnage principal : j'ai beaucoup de mal à accrocher aux personnages féminins qui veulent se la jouer James Bond... C'est dommage, je pense qu'un homme aurait également fait l'affaire !

 

 

Bref, presque un coup de coeur mais Grangé n'a pas réussi à me conquérir totalement cette fois-ci même si la cruauté était bien au rendez-vous !


 

NelfeNeph et Fée-Tish l'ont également lu.

 

Ce livre complète la liste pour le Challenge Tour des Genres en 365 jours pour le genre Thriller.

 

Du même auteur sur ce blog : 

- Les Rivières Pourpres.

- Miserere



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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 11:39

Policier.

Publié en octobre 1983 chez Gallimard Série Noire.

282 pages.

 

Elle avait perdu sa petite fille, une nuit, dans Central Park, et depuis, déguisée en clocharde, elle parcourait le New York des paumés, des violeurs et des pochards pour essayer de trouver une piste. Ca devenait une obsession, un combat contre la nuit, une chasse aux ombres ricanantes dans le parc malfaisant où son enfant, elle en était sûre, continuait à rôder, mais dans quel état ?

 

les-enfants-de-la-nuit.jpg

 

Suite à ma petite déception lors de mon dernier passage à la bibliothèque, j'ai tout de même retenté le coup... Et j'ai bien fait ! Même édition, même collection mais le suspense était là pour le roman de T. Chastain.

Lilia vit à New York, près de Central Park avec sa fille, Jennifer. Invitée à une soirée très importante, Lilia essaye de "refourguer" Jennifer à son père, en vain. La petite fille a entendu la conversation tendue entre ses parents, mais suit tout de même sa mère à la soirée... En revenant, la voiture tombe en panne et Jennifer disparaît pendant que Lilia part chercher de l'aide.

La mère est effondrée, ses amis la soutiennent et la police fait tout ce qu'elle peut pour retrouver la petite Jennifer. Lilia n'en peut plus et elle décide alors de la chercher elle-même, pour cela elle devra s'intégrer à la population nocturne de Central Park : les clochards.

L'histoire est quand même très centrée sur Lilia et ses sentiments mais l'enquête sur la disparition de l'enfant et sur les possibles suspects reste présente au fil des chapitres. Même si le dénouement est, je trouve, assez vite déballé et donne l'impression que l'auteur a voulu vite en finir, il en reste tout de même très étonnant puisqu'il se déroule du point de vue de Jennifer, alors que la totalité du roman est vécu par Lilia...

Ce n'est toujours pas un coup de coeur mais c'est tout de même une bonne surprise pour ce vieux roman des années 80 ! 

Emprunté à la médiathèque pour la troisième session du Challenge Un Mot, Des Titres (mot : nuit).

 

Challenge Un mot, des titres

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 14:06

Polar.

Paru en avril 1987 chez Gallimard (Série Noire), 

Réédité chez Folio.

246 pages.

 

Protéger un jeune milliardaire qui n'a ni bras ni jambes, c'est chose ardue.

Surtout quand l'Agence de Sécurité qui vous emploie utilise des méthodes un peu... directes et poursuit des buts pas très... réguliers.

Surtout quand votre meilleur copain, ancien héros et barbouze active, se trouve mêlé à l'affaire.

Surtout quand vous êtes veuf, parfaitement inconsolé, d'une femme aimée qui est morte à votre place, à cause du sale métier que vous faites en croyant bien mériter de la Patrie.

le soleil qui s'éteint

 

"Certaines personnes ne durent pas, lui ai-je dit. D'autres ont plus de chance."

 

Comme je me suis rendue compte il y a 15 jours que j'étais légèrement à la bourre pour session 2 du Challenge Un Mot, Des Titres, j'ai courru (pas tout à fait mais presque) à la médiathèque chercher n'importe quel livre avec "soleil" dans le titre... Aidée de mon frère, on a un peu galéré à trouver un policier ou un thriller avec ce mot ! J'ai donc emprunté ce roman sans connaître l'auteur, la quatrième de couverture étant assez marrante...

Malheureusement, le roman n'est pas totalement à la hauteur de son résumé ! Le personnage principal, ancien "garde du corps" (qui n'a pas de nom et qui sera le narrateur tout au long du livre), a perdu sa femme Helen dans ce qui ressemble fortement à un attentat. Depuis, il cherche les coupables.

Cependant, on le rappelle pour une banale histoire de surveillance mais il va découvrir que ces 2 affaires sont peut-être très intimement liées...

Et il faudra quasiment la totalité du roman pour que l'auteur nous explique le pourquoi du comment.

En réalité, il n'y a quasiment aucune action directe, seulement des faits passés dont on se souvient amèrement et/ou des souvenirs relatés par les différents personnages.

Le dernier chapitre est le seul, à mes yeux, à être interessant car déroutant : l'auteur relie les personnages entre eux et tisse une toile sur fond de fraude à l'héritage du protégé et vengeance personnelle... Les dernières pages sont également à retenir, où le héros refuse l'argent sale qu'on lui propose contre son silence et qu'une bombe explose non loin de lui dans la rue, le renvoyant auprès de son Helen qui lui manquait tant.

En bref, un roman qui traîne en longueur pour un dénouement réussi mais qui se fait largement attendre !

A noter : la touche de poésie de la dernière phrase. 

"Je me suis levé sans effort, j'ai tendu la main pour prendre celle d'Helen, que j'ai serré dans un moment où tout était noir et confus; puis, ensemble, nous nous sommes tournés en riant vers le soleil, laissant derrière nous l'obscurité et la pénombre, la fin de tous nos soucis."

Votez pour ma prochaine lecture dès à présent ici !

Ce livre a été emprunté et lu pour la deuxième session du Challenge Un Mot, Des Titres (pour le mot "soleil") ainsi que pour ma 6ème participation au Challenge God Save The Livre.

 

Challenge Un mot, des titres

Challenge God Save The Livre

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 22:14

Livre 1 : Salicande.

Jeunesse/Fantasy.

Paru en novembre 2010 chez Hachette.

528 pages, vendu 14.00€.

 

Dans une vallée isolée, grandissent Claris et Jad. Ils sont jumeaux, se comprennent sans rien dire, et vivent dans un univers où évoquer le passé est interdit. A Salicande en effet, personne ne parle des Temps d'Avant, pas plus que de leur mère, disparue mystérieusement.

Que s'est-il produit ? Y a-t-il un lien avec ces dons mystérieux dont les enfants semblent avoir hérité ? Avec la Grande Catastrophe et l'effondrement de la civilisation des Temps d'Avant ?

 

Les éveilleurs t.1

 

"Le Nomade de l'Ecriture oeuvre à l'intérieur de lui-même, en un laborieux travail d'extraction, de déchiffrage.

Un étincelant et joyeux travail d'expression, de révélation.

Afin que ce travail prenne forme à l'extérieur de lui, devienne autre que lui et soit lancé comme un flèche, comme un voeu.

Vers le Lecteur. Qui, à son tour, l'avale, l'intériorise, le transforme, le digère, le fait sien.

Le Vrai Lecteur est un cannibale."

(p. 425 - Troisième Partie : Retour au château.)

 

Cette chronique va être compliquée puisque ce livre n'est ni un coup de coeur, ni une réelle déception. J'ai eu un peu de mal à vraiment rentrer dans l'histoire et la vie des Salicandais, c'est essentiellement à cause de ça que j'ai fait traîner ma lecture en longueur...

Au départ, ce genre de lecture, mélange de fantasy et de jeunesse, n'est pas un genre qui m'attire. Ce qui m'a poussé à acheter ce premier tome des Eveilleurs, c'est plutôt la couverture : simple, naturelle et assez jolie je trouve.

Je crois que contrairement à tous les autres blogueurs qui ont lu ce livre, j'ai préféré suivre la vie quotidienne des Salicandais plutôt que le côté fantastique de l'histoire autour des Abdiquants et des Elémentaux.

Le mode de vie des personnages m'a tout de suite intrigué et intéressé : nous sommes au XXIIIème siècle mais les habitants des Trois-Vallées sont retournés à une vie très simple et dénuée de réelles technologies, on se croirait au Moyen-Age. Cet aspect de l'histoire est très intéressant et quelque fois drôle, notamment lorsque Jad découvre la vie d'autrefois, et se demande ce qu'est un cinéma par exemple ! Au fil des pages, on apprend que la technologie de plus en plus avancée a fini par détruire la vie que l'on connaît aujourd'hui... et c'est assez flippant en réalité !

Les personnages sont également très attachants de part leurs passés et leurs caractère : les jumeaux devenus complétement opposés suite à la disparition de leur mère, Eben perdu quant à l'attitude à adopter envers ses enfants maintenant adolescents, la famille Borges une sorte de famille modèle que rien n'ébranle malgré tout, etc.

La fin de ce tome I est plutôt portée sur les dons des jumeaux et le "secret" de leur mère, ce passage m'a du coup un peu moins intéressé. Cependant, la toute fin est vraiment remplie de suspens et le tome II se fait réellement attendre pour savoir ce qu'il advient de nos personnages laissés dans une sorte de chaos... A lire à l'occasion.

Le petit plus : la description et la généalogie des personnages en début de roman, ainsi que la chronologie en fin de livre qui nous permet de nous repérer à tout moment de la lecture.

 

Jess, Snow, Marmotte et Neph l'ont également lu.

 

Ce livre a été lu pour le Challenge Petit Bac, il rentre dans la catégorie Métier.

Challenge Petit bac

 


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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 13:49

Horreur.

Version publiée en 2011,

aux éditions Michel Lafon.

254 pages.

 

Un réalisateur de films d'horreur, Tobe Hooper, assiste à la projection de son premier film lors d'un festival de seconde zone. Ce film oublié, écrit et tourné par Tobe lorsqu'il avait quinze ans, n'a jamais été projeté en public.

Très vite, les spectateurs sont victimes de phénomènes étranges, effrayants, à la limite de l'inconcevable. Leurs amis sont également touchés. Et les amis de leurs amis... Le phénomène se propage à toute vitesse, et les cadavres s'accumulent dans l'Amérique entière.

Tobe Hooper comprend alors que, pour arrêter cette épidémie, il devra remonter aux origines de ce film maudit, ce film qu'on n'aurait jamais dû projeter à minuit.

 

Midnight Movie

 

 

"Il y a quelque chose dans l'air, cet été, quelque chose de merveilleux et d'horrible, de magique et d'effrayant, qui frôle le chaos et la renaissance."

 

Tout d'abord, je voudrais parler de la mise en page de ce livre qui est simplement géniale ! J'ai eu un réel coup de coeur rien qu'en feuilletant ce roman.

En effet, l'histoire de cet ouvrage est construite comme une sorte de documentaire télé, un  peu à la manière des différentes interviews et reconstitutions faites après les attentats du 11 septembre : des témoins partagent leurs souvenirs, assis sur un tabouret, devant un fond noir, seul leur nom est inscrit en bas de l'écran... 

Des sortes de pièces à conviction sont également très bien représentées : des articles de blogs, des sites internet, des passages de journaux intimes (avec des taches d'encre en arrière plan), des articles de journaux (en double colonne) et même des tweets sont disséminés au fil des pages. Ce procédé nous éloigne de l'histoire qui se déroule, il nous rend spectateurs mais en même temps il nous rapproche car il rend les actions et les faits presque réels.

Bon, ma déclaration d'amour est finie, passons à l'histoire en elle même.

Malheureusement, elle ne m'a pas autant emballée mais cela reste une bonne lecture cependant. On retrouve Tobe Hooper, célébre créateur de Massacre à la Tronçonneuse, invité à l'unique projection de son tout premier film Destiny Express, tourné lors de son adolescence.

Vont suivre pour le public présent dans le cinéma ce soir-là, d'étranges réactions dont va découler la dissémination d'un virus aux symptômes surprenants tels que fluides corporels bleus, libido incontrôlable, etc., baptisé The Game. L'épidémie va se propager dans tout le Texas puis dans l'Amérique entière grâce à ses porteurs devenus zombies.

L'histoire reste quand même un peu incroyable, et certains passages sont plus loufoques que terrifiants, mais c'est surtout terriblement bancal : d'où vient ce virus, y-a-t-il vraiment un rapport entre la projection et l'attaque des zombies, c'est normal que les gens ne soit pas plus inquiétés que ça ?!

C'est seulement lorsque Tobe Hooper et ses anciens camarades ont réussi à retourner à l'identique le film de leur adolescence pour essayer de conjurer le sort qu'une lettre d'un personnage récurrent du livre nous éclaire un peu sur le pourquoi du comment... et encore, tout cela reste bien vague !

En résumé, Midnight Movie contient une forme extrêmement bien travaillée qui sauve bien le fond peu fouillé et assez prévisible : nombres d'effets spéciaux, morts gores et bien sur, jolie amourette de fin entre deux beaux jeunes personnages pleins d'avenir... sans oublier la mort finale du personnage principal.

Pour finir, je remercie les Editions Michel Lafon qui me font à chaque fois découvrir de très beaux ouvrages (soit par la forme, soit par le fond) et à Bibliofolie pour ce partenariat.

Vous pouvez également retrouver cette chronique sur le site de Bibliofolie, ainsi que celles des autres participants aux partenariats.

 

Mya l'a également lu.


Cette lecture a été comptabilisé pour le Challenge Petit Bac dans la catégorie Loisirs.

Challenge Petit bac

 

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